Au point 6.4 il serait juste de mentionner aussi la thermolyse (ou craquage) de l’eau catalysée avec le cycle Soufre-Iode qui peut se faire à 850 °C, soit à une température bien plus basse que les 1500 à 2000 °C mentionnés. L’un des réacteurs prévus pour cela dans la coopération internationale GIF (Generation IV International Forum) pour les réacteurs nucléaires de la 4e génération est justement du type VHTR, travaillant à cette très haute température de 850 °C. https://en.wikipedia.org/wiki/Generation_IV_reactor#Very-high-temperature_reactor Reply
La production en grande quantité d’hydrogène vert, comme on l’appelle, n’aura sans doute une chance d’être concurentielle que là où une production de courant vert relativement constante et très bon marché (wind offshore, PV régions fortement ensolleillées) est possible et donc sûrement pas en Suisse. Ensuite il faudra le stocker, le transporter sur de longues distances et le distribuer comme le gaz naturel. Sans l’introduction de taxes énormes sur le gaz naturel, il n’a à court terme aucune chance de le devenir. L’avenir dira si les américains et les asiatiques seront plus rapides pour développer d’autres solutions concurentielles basées sur l’énergie nucléaire, qui aujourd’hui ne l’est de loin pas non plus. Reply