“Il serait plus confortable de se planquer, de rester coi. C’est certainement ce que fait cette majorité silencieuse dont on dit qu’elle sait tout mais ne l’exprime pas. Comment faire pour la réveiller, la secouer?” La majorité silencieuse ne sait pas tout, elle ne sait rien. Pire, des préjugés et des émotions dominent la pensée de la majorité. Ce n’est pas une surprise. Cette majorité a d’autres priorités que d’investir beaucoiup de temps dans l’éducation politique vu l’influence marginale que l’individu a dans un vote. C’est pourquoi la propagande politique répand des messages émotionalisés ultra-courts. En Suisse, les votes populaires offriraient un champ d’analyse parfait pour montrer le vrai fonctionnement de la démocratie directe. Seulement les experts mandatés dépendent de l’état et de la politique et se contentent de publier ce qui est politiquement correct. Reply
Das Votum von Hans scheint mir doch übertrieben und in Konflikt mit der Empirie. Erstens dürfte der grösste Teil der Volksentscheide durchaus “richtig” gewesen sein oder halt eben die “soziale Präferenz” widerspiegelt haben. Zweitens kommt es bei Wahlen und Sachvorlagen zu differenzierten Stimmbeteiligungen. Wahlen sind im Durchschnitt besser besetzt – also wenigsten die Vertreter bestimmen, wollen die Leute. Bei den Sachvorlagen schwanken die Stimmbeteiligungen je nach Thema wie Tag und Nacht. Die Leute, die sich mit einer Vorlage gar nicht erst befassen mögen, gehen wohl auch nicht abstimmen. Reply
Par définition personne ne sait ce que “pense” la majorité dite silencieuse. Pourquoi ? parce que, justement, elle garde le silence, et échappe aux sondages. Alors chacun se l’approprie à sa guise. Comme c’est un petit peu mon cas ici. L’avantage d’une démocratie semi-directe est que celui qui d’habitude reste coi a l’occasion de s’exprimer lors d’un vote référendaire. Celui qui ne le fait pas approuve de fait et par avance la décision de ceux qui votent, quelle qu’elle soit. Même imparfaite cette solution vaut plus que toute alternative. Il ne faut pas cependant en attendre une révélation de la vérité ni même une prépondérance de la rationalité, ce serait trop demander. Le néo-soviétisme n’a rien voir avec la démocratie ; il agit en amont de tous les processus formels pour que, le jour venu, les esprits soient bien conditionnés. Reply