La science suisse au service de la politique

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Lesen Sie hier den kritischen Kommentar von Michel de Rougemont zur kürzlich publizierten Klimastudie der Schweizerischen Akademie der Naturwissenschaften. (Der Beitrag findet sich ebenfalls in MR’s Blog.)

 | Le monde scientifique n’est pas isolé de la société dans laquelle il évolue ni des courants politiques qui s’y affrontent. En dehors des recherches médicales, toujours bien alimentées quoique jamais assez selon leurs acteurs, l’air du temps est à l’écologie et au climat. Si vous désirez obtenir de quoi étudier la reproduction des grenouilles en eau profonde vous avez très intérêt à justifier votre projet par des questions écolo-climatiques, cela donne des bons points. Si par-dessus le marché vous y incluez spécifiquement des paramètres liés à un réchauffement du milieu ambiant, alors il sera difficile de ne pas toucher le jackpot. De là à promettre d’orienter sa recherche vers des résultats d’ores et déjà espérés il n’y a qu’un pas, allègrement franchi par un grand nombre de chercheurs et de décideurs. Cela

s’appelle advocacy research, une recherche engagée pour une cause, excluant d’emblée les résultats non attendus. C’est de la science malhonnête dès son départ.

On peut se demander si par exemple la recherche en fusion nucléaire n’est pas de cet acabit, même s’il s’agit plus de développement que de recherche fondamentale. En tous les cas il est certain que c’est le cas de la recherche climatique. C’est même prescrit dans le mandat du GIEC[1], fondé en 1988, et dans celui de la CCNUCC [2] qui le chapeaute, convention conclue en 1992, car il y est déclaré une fois pour toute que l’action humaine est risquée pour les conditions climatiques et que cela est dû aux émissions de gaz à effet de serre. Après qu’une telle science instruisant exclusivement à charge aura eu une emprise déterminante pendant des années sur les plus gros budgets de recherche il n’y aura plus personne pour proposer des réfutations allant à l’encontre de cette politique.

Pire encore est l’allégeance de sociétés dite scientifiques aux conclusions que publient ces organismes politiques après qu’ils en ont pesé les mots par de savants marchandages. Ainsi tout récemment un rapport, dont le titre est très scientifique « Coup de projecteur sur le climat suisse », a été publié [3] sous l’égide de l’Académie suisse des sciences alors qu’en fait ce rapport est issu de ProClim, un « forum pour le climat et les changements globaux », un organe de pure propagande académico-climatique. Ne le lisez qu’en cas d’insomnie, ces 216 pages sont inutiles.

De fait aucun des membres de l’Advisory Board (ça ferait mal d’employer une expression dans une de nos langues nationales) de ce cénacle ne pourrait boucler ses fins de mois ni celles des instituts dont ils ont la charge si la raison revenait et si l’on se limitait à étudier le climat avec autant d’attention, mais pas moins, qu’à celle à donner aux grenouilles en eau profonde. S’il est absolument normal qu’un prêtre prêche pour sa religion, ils ont un évident conflit d’intérêt à propager des croyances dogmatiques sous le manteau de la science.Car il s’agit toujours de dogme lorsque les affirmations qui sont faites deviennent irréfutables. Aucune observation ou corrélation ne corrobore la théorie du réchauffement anthropique. La réponse du climat à l’allégué forçage radiatif reste non mesurable, il n’est que le fruit de spéculations non démontrées, et non démontrables dans l’état actuel du laboratoire Terre dans l’unique expérience de notre système solaire. Les modèles sont si manifestement invalides qu’il faut une sacrée dose d’aveuglement pour les utiliser comme guide pour des politiques mal embouchées. Je mets au défi ces auto-nommés grands savants climato-crédules de démontrer les évidences factuelles que les changements climatiques seraient avant tout causés par les émissions de gaz à effet de serre. Couards comme ils sont, et peut-être aussi objectivement incapables de relever un tel défi, ils resteront cois. Se taire est d’ailleurs la meilleure chose qu’il puissent faire, et aussi travailler à remettre de la raison dans leur soumission à des dogmes indéfendables afin de sortir de l’asile dans lequel ils se sont volontairement terrés.

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[1] Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

[2] Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC)

[3] http://www.naturwissenschaften.ch/organisations/proclim/activities/brennpunkt/downloads/81637-brennpunkt-klima-schweiz

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